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Maison des journalistes : un projet de formation

Le 8 novembre 2016, des membres de l’association ont rencontré, à Paris, des confrères et consœurs résidents de la Maison des journalistes. Les grandes lignes de notre projet de formation ont été définies.

 photo mdj rencontre de novembre

Une dizaine de journalistes de la Maison des journalistes (MDJ) ont participé à cette première rencontre. La plupart sont résidents depuis quelques mois et viennent du Yémen, d’Iran, du Rwanda, du Burundi, de Syrie, de Mauritanie. Quelques-uns n’y sont plus hébergés mais reviennent régulièrement notamment pour collaborer au média en ligne  loeildelexile.org Ils sont journalistes, graphiste, dessinateur, venus de la TV, presse print et en ligne, radio.

Pendant cette rencontre, étaient également présentes Darline Cothière, la directrice et Lisa Viola Rossi, journaliste, chargée des activités pédagogiques et de sensibilisation et secrétaire de rédaction de loeildelexile.org

L’œil de l’exilé, la rédaction bénéficiaire. Nous avons convenu que le média en ligne de la MDJ serait notre point d’accroche. En effet, il est plus concret de partir d’un espace de publication et d’implication existant. Darline Cothière et son équipe réfléchissent à ce que pourrait devenir ce média, surtout que ce dernier vient de recevoir un agrément professionnel de média en ligne. Ce qui implique réorganisation et redéfinition de son objectif et de sa cible.

Les thèmes de formation. Quelques priorités ont été listées.

  • Ainsi, notre premier atelier pourrait être consacré à une présentation du paysage médiatique français. Il semble que nos confrères aient besoin de comprendre comment fonctionnent nos médias tant sur le plan éditorial que commercial, comment se porte la profession, comment ils pourraient collaborer, etc.
  • Le second thème serait un accompagnement à la redéfinition de la ligne éditoriale de l’œil de l’exilé. Les journalistes ont tous une très forte envie d’exercer leur métier. Or, ils sont inconnus en France. Comment valoriser leurs compétences dans nos rédactions, quel genre d’article pourrait intéresser les professionnels français, les lecteurs hors profession, la diaspora ? Comment l’œil peut-il devenir une référence journalistique ? Les aider à trouver ces réponses sera plus concret que des formations académiques sur le journalisme.
  • Enfin, les techniques d’écriture print et web sont attendues.

Référent à la MDJ. Lisa Viola Rossi sera notre référente. La nomination d’un journaliste résident pourrait aussi être précieuse dans ce besoin de relais direct entre eux et nous.

Calendrier. Nous tenterons de caler un premier atelier fin janvier/début février. Le 2 février a été retenu pour l’instant. Le temps pour la MDJ de redéfinir l’organisation de L’œil. Nous avons établi que nos interventions se passeraient sur une demi-journée. Au rythme d’un atelier tous les deux mois, animé par un ou deux formateurs d’Ouest-Fraternité. Serge Poirot et Valérie Parlan se sont portés volontaires pour le premier consacré au paysage médiatique.

Juin 2016 : c’était notre dernière mission au Cameroun

groupe session

La rédaction du mensuel “La Voix du paysan” lors de la session de formation. De gauche à droite, en haut : Magloire Biwolé, Irénée Bidima, Valérie Parlan, Jean Kana, Merline Djatcha, Marie-Pauline Voufo, Berthe Mewo Mounbana, Ful Joy Kughong. En bas, de gauche à droite : Vincent Coquaz, Martial Njie Tabi, Fany Engbwengbwa et Charles Tsiri.

La dernière session de formation au Cameroun s’est déroulée à Yaoundé du 10 au 17 juin 2016, au sein du mensuel La Voix du Paysan. Au programme : les fondamentaux de l’écriture journalistique et de l’editing web et les réseaux sociaux.

Les deux formateurs étaient Valérie Parlan et Vincent Coquaz, journaliste à www.arretsurimages.net, site de décryptage et d’analyse des médias, formateur au CFPJ. Ils ont privilégié comme support d’exercices le journal en cours de bouclage, les suppléments « quatre pages » consacrés à la crise de la grippe aviaire édités pendant notre séjour ou encore les sujets en préparation pour les futures éditions.

jean ordi 1

Le dernier jour de la semaine, Valérie Parlan a dressé le bilan de la session et du projet Cameroun avec la direction du journal. Vincent Coquaz a travaillé avec Jean Kana, le webmaster, aux derniers réglages de la mise en ligne du nouveau site du mensuel http://lavoixdupaysan.net/

 

Dix journalistes du mensuel ont participé à la session. Comme toujours, le groupe a fait preuve d’enthousiasme, de bonne humeur et de sérieux.

« L’impression générale est celle d’une grande motivation des équipes et d’une bonne ambiance de travail, a constaté Vincent Coquaz. Tous les participants étaient très demandeurs de conseils et motivés pour apprendre un maximum de choses. »

L’équipe, toujours en flux tendu, a eu à faire face en même temps que la formation à la crise de la grippe aviaire qui sévissait dans le pays depuis quelques semaines. Souvent, les participants ont donc eu à faire deux journées en une.

salle 1
Pendant le stage, les piliers de la rédaction et les jeunes recrues ont réfléchi à leur pratique.

La participation d’anciens et de nouveaux rédacteurs à la formation a permis de travailler sur la transmission des savoirs. Les plus aguerris ont, par exemple, révisé des fondamentaux de l’écriture déjà vus lors de sessions précédentes et ainsi pu en mesurer la maîtrise dans leurs écrits actuels. Ils ont pu partager leur expérience avec les nouveaux journalistes lors des exercices et débats.

C’est assez rare pour être précisé, les journalistes en poste depuis plusieurs années n’hésitent jamais à revenir en formation. Cette humilité devant l’évolution des pratiques et le besoin de se remettre en question est l’un des atouts de cette rédaction. « Toujours revenir sur les bases est essentiel, a insisté Marie-Pauline Voufo, directrice des rédactions. À chaque passage des formateurs d’Ouest-Fraternité, on confirme les bons réflexes, on chasse les mauvais. Et on le fait tous ensemble, pour parler le même langage avec ceux qui nous rejoignent. »

Cette richesse transgénérationnelle est également précieuse pour le développement du web. Certains jeunes rédacteurs ont une agilité numérique confirmée (notamment des réseaux sociaux). Leurs connaissances permettent de stimuler la pratique des plus âgés.

Les résultats obtenus

salle 2

Le message essentiel. La notion est encore complexe pour certains. Les journalistes identifient bien ledit message, mais peinent à le valoriser dans la titraille et l’attaque du papier. La nécessaire mise en avant et la formulation du message sur le web, grâce aux mots-clés pour le référencement, les aideront pour le print.

L’angle. Le fait d’avoir sous la main une actualité chaude (crise de la grippe aviaire) a permis de travailler très concrètement la recherche d’angles originaux adaptés à un lectorat hétérogène. L’enjeu, vulgariser tout en restant une référence sur le sujet, est d’autant plus capital que le web va permettre de toucher d’autres lecteurs au-delà des frontières. La rédaction semble maîtriser de plus en plus cette notion d’angle.

L’interview et le reportage. Il a été question de révision des acquis puisque ces genres avaient été l’objet de précédentes formations. Quel plaisir de lire des confrères devenus adeptes de tel ou tel genre depuis les dernières sessions ! Encourageant aussi de sentir chez les nouveaux venus des aptitudes certaines. Là encore, depuis le lancement du projet, les progrès sont indéniables.

Le backoffice. Quasiment aucun des participants à la formation n’avait déjà utilisé un backoffice, même de blog, pour mettre en ligne un article, ou n’avait travaillé directement pour une publication web.

Les liens. On a insisté sur l’importance des liens qui permettent au lecteur et aux moteurs de recherche de naviguer sur un site et entre des publications.

Facebook. Jean Kana et Merline Djatcha ont réussi à prendre la main sur la page Facebook qui a été créée pour l’occasion et qui recrute désormais plus de 10 « fans » par jour https://www.facebook.com/lavoixdupaysan/?fref=ts

Preuve de l’intérêt de cette page : à peine quelques jours après sa création, plusieurs lecteurs de LVDP se sont déjà manifestés pour demander des conseils pour leurs cultures agricoles ou pour s’abonner.

Twitter. La formation a également été l’occasion pour les journalistes de La Voix du Paysan de se créer un compte Twitter chacun, plutôt dans une optique de veille, en suivant des comptes relatifs aux sujets traités dans le journal. Les retours ont été très positifs sur ce point. Jean Kana, qui disposait déjà d’un compte, s’en sert également pour des prises de contact.

Des préconisations

Idéalement, une nouvelle mission de perfectionnement sur l’écriture web et la gestion du site serait souhaitable. Pour qu’au même titre que les sessions sur l’écriture, les acquis et réflexes puissent être confirmés.

Jean Kana, le webmaster, n’avait pas d’ordinateur performant pour assurer la lourde tâche d’administration du site. Constatant ce problème, nous avons demandé à Ouest-France si l’ordinateur portable prêté pour la mission pouvait être laissé à la rédaction. Cela a été accepté.

Côté fabrication et montage de l’édition papier, le journal a réitéré sa volonté de migrer d’XPress à InDesign. Comme nous avions, lors de différentes missions, mis en place une nouvelle maquette en version Xpress, leur souhait est que nous les accompagnions pour le basculement vers InDesign.

t shirt 300
Lors de notre passage, la rédaction venait d’ailleurs de fêter le 300e numéro. Preuve que le titre a acquis, en 25 ans, une légitimité incontestée dans le paysage médiatique camerounais et en Afrique centrale.

Tandem n°62 : du Cameroun… à la Maison des journalistes

Le numéro 62 de notre revue Tandem est sorti en décembre 2016. Au sommaire de ce nouvel exemplaire :

  • le récit de notre dernière intervention au Cameroun, en juin 2016, auprès de nos confrères de La Voix du Paysan.
  • le bilan de l’action d’Ouest-Fraternité, vingt-cinq ans après sa création.
  • le projet entamé pour aider nos confrères exilés hébergés à Paris par la Maison des journalistes.
  • la collaboration envisagée avec l’association Le Journal des lycées, créée par Ouest-France.
  • des news sur l’association, ses responsables, son conseil d’administration.

1992 – 2015 : Carnet de route

1992 – 2015 : Carnet de route

L’association Ouest Fraternité a été créée en 1992 par des salariés du groupe Ouest-France. Objectif : venir en aide à la presse écrite et aux journalistes des pays en voie de développement ou de démocratisation par l’organisation sur place de sessions de formation et l’accueil en France de stagiaires. Elle comprend une centaine d’adhérents, actifs et retraités et gère un budget annuel de 20 000  € environ (60 000 € en 2007). Son premier président fut Jacques Guesnet, ouvrier du Livre, aujourd’hui président d’honneur de l’association. Celle-ci est membre depuis 2007 de Coordination Sud, coordination nationale des ONG françaises de solidarité internationale.

 

L’association présente la particularité de réunir tous les métiers de la presse écrite, non seulement le journalisme, mais aussi la gestion et les finances, la diffusion, la publicité, l’informatique éditoriale, l’impression, les services en ligne… Elle peut offrir, à la demande de ses partenaires, une aide globale et toujours sur mesure.

 

L’association consacre pendant cinq ans l’essentiel de ses forces à un seul pays. Depuis sa fondation, elle a été présente en République du Congo, au Viet Nam, à Madagascar et au Cameroun. Ce qui ne l’a pas empêchée d’intervenir aussi, ponctuellement, dans d’autres pays, soit pour des missions de formations (Niger, Soudan, Cambodge, Tunisie, Chine, Bosnie, Ile Maurice), soit pour des missions d’audit à la demande du ministère des Affaires étrangères (Kazakhstan en décembre 2004, Haïti en avril 2005, Arménie en novembre 2005, Macédoine en janvier 2007), soit pour des apports de matériel (Mauritanie), soit pour l’accueil en France de cadres (Macédoine, Burkina).

 

1992-1997 : Congo Brazzaville (République du Congo).

 

Deux journalistes, Véronique et Thierry Ballu, y séjournent neuf mois (octobre 93 à juin 94) et y créent avec des confrères congolais du Club de la presse libre et le Forum des Jeunes entreprises un Centre de ressources pour la presse qui fonctionnait toujours en 2004. Financée par la Coopération française, la relève a pu être assurée pour une année (octobre 94 à septembre 95) par Daniel Fra, en congé sabbatique du Marin (filiale d’Ouest-France). L’Union européenne prend le relais (novembre 95 à octobre 97) pour deux ans et finance ce poste de formateur-animateur du Centre de ressources pour la presse au Congo. Daniel Fra décide, dans l’intérêt du projet, de rester salarié de notre association. La guerre civile survenue en mai 97 le contraint à être évacué par l’armée française. A la mi-99, le Centre de Ressources devient autonome. Au cours de ces cinq années, 320 stagiaires ont été accueillis en formation au CRP, certains à plusieurs reprises. Les femmes ont représenté près du quart des participants. Une “banque de piges” a permis à des journalistes congolais de publier dans la presse française près de 150 articles, sur des sujets très variés (agriculture, bois, santé, éducation, transports, culture traditionnelle, philatélie, drogue, etc.). Jusqu’en 2003, « Ouest Fraternité » a aussi fourni divers matériels au Centre de ressources pour permettre les formations et les prestations aux journaux : fonds documentaire, ordinateurs réformés du journal Ouest-France, appareils photos, scanners, matériel d’impression (imprimantes, duplicopieur), climatiseur, système d’alarme pour la sécurisation du Centre. Au cours de l’année 1997, nous avons passé le relais à nos confrères congolais et cessé d’être présents physiquement au Congo.

 

1997-2004 : Viet Nam

 

Après une action de formation auprès du journal francophone « Le Courrier du Vietnam », menée pendant neuf mois par Franck Renaud, Ouest Fraternité et l’École supérieure de journalisme de Lille engagent une mission de formation de la presse vietnamienne qui va durer cinq ans et demi. Franck Renaud est salarié par l’association grâce à l’aide de la Commission européenne et des collectivités territoriales bretonnes et normandes (ville de Rennes, conseils généraux d’Ille-et-Vilaine, de la Manche et des Côtes-d’Armor). Des manuels de journalisme en vietnamien sont diffusés auprès des journalistes. Près d’un millier (un sur huit) participent aux stages de formation organisés en partenariat avec l’Association des journalistes du Viet Nam et l’Agence vietnamienne d’information. Ces stages s’élargissent aux pays voisins (Cambodge, Laos, Thaïlande). Cinq journalistes du groupe Ouest-France (Bernard Boudic, Paul Goupil, François Simon, Jean-Claude Murgalé, Fabienne Gérault) y feront de fréquents déplacements pour des formations consacrées à l’écriture journalistique, aux genres journalistiques, au reportage, au web, au travail en équipe, au management, etc. Cette action a débouché sur la création du Centre de perfectionnement des journalistes du Viet Nam. Parallèlement, Ouest Fraternité accueille dans les journaux du groupe Ouest-France une quinzaine de journalistes vietnamiens, cambodgiens puis chinois[1].

Tous occupent, au printemps 2015, des postes importants dans la presse vietnamienne. Par exemple, Nguyen Tuan Anh (2004) est rédacteur en chef du journal Sinh Vien, Vu Mai Linh Huong (2002) est rédactrice en chef adjointe du Courrier du Viet Nam dont Hong Nga Nguyen (2004) dirige le secrétariat de rédaction. Nguyên Thi Vân Anh (2006) est chef du service politique du site Vietnam.net. Nguyên Thi Thu Hiên est reporter à la chaîne de télévision VTC. Viet est gérant d’une société qui développe le livre électronique. Deux sont à la retraite, Nguyen Ngoc Tran et Do Din Than. La dernière journaliste vietnamienne accueillie, Vuong Bach Lien, l’a été en décembre 2007. Elle a poursuivi ensuite ses études à l’université libre de Bruxelles et a présenté avec succès un master 2 à Lyon avant d’effectuer son stage à l’Organisation internationale de la francophonie. Elle travaille actuellement au service  Culture du journal Vietnam News.

Et aussi :

– 2002 : Bernard Boudic succède à Daniel Fra (Infomer) à la présidence de l’association.

– Juin 2003 : à la demande du Ministère des Affaires étrangères, Thierry Ballu réalise une mission d’audit de la presse en Angola.

– Novembre 2004 : Mission d’audit en Arménie (Michel Urvoy).

– Décembre 2004 : Mission d’audit au Kazakhstan (Stéphane Gallois).

– Fin 2004 : Ouest Fraternité accueille le directeur adjoint du quotidien vietnamien     Lao Dong, à la demande de  l’un des ses anciens stagiaires, Do Le Thang, journaliste au Lao Dong.

– Avril 2005 : Mission d’audit de la presse haïtienne (Serge Poirot)

– Juin 2005 : Envoi de matériel informatique au journal Éveil Hebdo de Nouakchott (Mauritanie) qui souhaite devenir quotidien

– Janvier 2007 : Mission d’audit (Bruno Ripoche) en Macédoine.

 

 

2005-2007 : Niger

 

L’association répond favorablement au conseil général des Côtes-d’Armor et au bimensuel Aïr Infos d’Agadès (Niger). Elle organise à Agadès deux sessions de formation d’ordre journalistique et technique, effectuées par Daniel Fra, alors présent au Burkina pour le compte de l’Agence de la francophonie, et une troisième consacrée au démarchage publicitaire, à la gestion de la publicité, à la comptabilité et à la diffusion. Ces missions prennent fin avec l’arrestation, le 6 octobre 2007, du directeur d’Aïr Infos, Ibrahim Manzo Diallo, alors qu’il montait dans l’avion qui devait le conduire en France pour une visite au conseil général des Côtes-d’Armor, à Ouest-France et à l’hebdomadaire Le Trégor (Publihebdos) à Lannion.

 

2005- 2008 : Madagascar

 

A la suite d’un reportage réalisé à Madagascar par l’un des adhérents de Ouest Fraternité, Louis Le Méter, et d’une mission d’exploration menée par Valérie Parlan, un partenariat est noué avec le  GEPIM (Groupement des éditeurs de journaux d’information de Madagascar) alors présidé par le PDG du quotidien Tribune qui fait le déplacement de Rennes. Une dizaine de journalistes et de techniciens[2] vont se succéder, chacun pendant plusieurs semaines, à Madagascar, multipliant les interventions auprès de plusieurs journaux, Tribune, L’Express, Midi-Madagascar, Mada-Journal, Taratra, Les Nouvelles… Chaque année, une mission d’évaluation y sera conduite. Outre ces missions de formation, un travail autour d’un  projet de charte déontologique a pu être esquissé. Au début de 2008, un Manuel de journalisme  spécialement conçu pour la presse malgache est réalisé, mis en page par des techniciens rennais, imprimé à Tananarive et distribué dans les journaux. Cette publication a été rendu possible grâce à l’aide de  l’Association pour le pluralisme d’expression fondée par les Caisses d’épargne. En septembre 2007, accueil en France de Zo Rakotoseheno (directeur de la rédaction de Midi Madagascar), de Jérôme Boulle (directeur de L‘Express) et de Lalaïna Ramasohélina. A l’occasion de leur venue, une conférence est organisée à l’Espace Ouest-France sur les médias à Madagascar.

Après une mission technique en septembre 2007, un stage sur les faits divers et la justice en novembre 2007 et une nouvelle mission d’évaluation, les troubles qui agitent Madagascar nous incitent à suspendre notre présence sur place.

Ouest Fraternité a servi d’intermédiaire et de conseil au début de ce programme entre Tribune et l’imprimerie lannionaise de Publihebdos pour l’achat d’une rotative d’occasion qui a été acheminée à Madagascar et mise en service par un technicien de Lannion.

 

Et aussi :

– Juin 2006 : Daniel Fra mène une mission d’évaluation de la presse soudanaise.

– Septembre 2006 : une graphiste du service Publicité de Ouest-France réalise le nouveau logo d’Ouest Fraternité.

– Été 2006 : Ouest Fraternité accueille, pour faciliter leur acclimatation en France, trois étudiants chinois qui vont faire leur rentrée à l’École supérieure de Journalisme de Lille, Shu Liu et Fan Chen, toutes les deux âgées de 23 ans, et Qianyi Cai, âgé lui de 27 ans.

– Début 2007 : adhésion à Coordination Sud, coordination nationale des ONG françaises de solidarité internationale.

– Courant 2007 : embauche à temps partiel de Valérie Parlan, coordinatrice de l’association.

– Été 2007 : édition à 3 000 exemplaires d’une plaquette présentant l’association.

25 juin-20 juillet 2007 : Ouest Fraternité accueille une journaliste mauricienne Valérie Olla à l’hebdomadaire Le Trégor (Publihebdos), à la rédaction d’Ouest-France à Saint-Brieuc puis au siège d’Ouest-France à Rennes.

– 29 juillet au 3 août 2007 : Ouest Fraternité accueille trois étudiantes chinoises de l’ESJ, Shi Yu, Lin Yuang, Bai Jing, et le journaliste arménien Artak Hérikian.

– Début 2008 : voyage d’études à Caen de dirigeants de journaux macédoniens (Monitor à Gostivar et Bitolski Vesnik à Bitola) invités par le conseil régional de Basse-Normandie. Trois jours sont consacrés, à la rédaction de Caen, à des ateliers et des débats avec des responsables de la rédaction et de la publicité d’Ouest-France.

 

 

Avril 2007 : République démocratique du Congo

 

Robert Delanoy, du service publicité du Marin, effectue  à Kinshasa une mission sur le développement de la publicité à la demande du Gret (Professionnels du développement solidaire) et de l’Association nationale des éditeurs congolais

 

Et aussi :

– Printemps 2009 : Stéphane Gallois est élu président. Il succède à Bernard Boudic.

– Février 2010 : Thierry Guidet, ancien directeur du département international de l’École supérieure de journalisme de Lille, anime une journée de formation : conseils et méthodes pour mieux préparer les interventions à l’étranger.

– Septembre 2010 : Stéphane Gallois et  Valérie Parlan présentent l’association aux cadres et éditeurs du groupe Publihebdos.

– 5 novembre 2010 : Ouest Fraternité invite le Camerounais Jean-Célestin Edjangué à parler à l’Espace Ouest-France de son livre (L’Harmattan) Cameroun, un volcan en sommeil,

– Fin novembre 2010, le comité « Solidarités internationales » de la Fondation de France nous attribue une subvention de 20 000 € pour notre action au Cameroun.

 

Depuis 2009 : Cameroun

 

Mars 2009 : A la suite des relations amicales nouée par Louis Le Méter avec Etienne Tassé, directeur de l’agence camerounaise Jade (Journalistes en Afrique pour le développement) Valérie Parlan et Louis Le Méter mènent une mission exploratoire auprès des journaux camerounais. Un partenariat est établi avec deux d’entre eux, Le Jour et La Voix du Paysan. Louis Le Méter et Valérie Parlan, coordinatrice de Ouest Fraternité, rencontrent La Voix du Paysan et élaborent un projet de formation. En 2010, trois missions[3], dont une mission technique, se déroulent au Jour et à La Voix du Paysan. En janvier 2011, Valérie Parlan et Stéphane Gallois se rendent à Yaoundé pour établir le programme de 2011 : six misions de formation au Jour et La Voix du Paysan sont mises sur pied, touchant notamment à la photographie (Frédéric Girou) et à la mise en page (Murielle Desmoulins). En septembre 2011, Marie-Pauline Voufo, rédactrice en chef du mensuel La Voix du paysan, Claude Tadjon et Jules-Romuald Nkonlak, rédacteurs en chef adjoints du quotidien Le Jour, sont accueillis à Ouest-France et Infomer.

En avril 2012, Karin Cherloneix et Valérie Parlan, coordinatrice de l’association passent une semaine avec la rédaction de La voix du paysan. Au menu : le reportage. Cette mission sera suivie par une mission Faits divers au Jour (Michel Tanneau) et en octobre par une formation au management et à l’organisation des rédactions (Bernard Boudic).

En février 2013, Didier Laroze et Françoise Revol  mènent auprès du Jour et de la Voix du Paysan une mission « diffusion/distribution ». En avril, Serge Poirot et Karin Cherlonneix vont y parler d’interview et d’enquête. Puis se déroule en avril une nouvelle mission technique (Vincent Robinault, Fabien Jouatel). La troisième mission, auprès de Jade, marque un virage : avec la refonte du site internet de Jade par Gaël Cerez en septembre Ouest-Fraternité s’engage sur la voie de l’internet. Une mission particulière sur ce thème est prévue fin février 2015 (Stéphane Gallois).

 

Parallèlement, Etienne Tassé demande à Ouest Fraternité d’être son partenaire pour un projet financé par l’Union européenne sur « Les droits humains en milieu carcéral au Cameroun ». Le projet démarre en avril 2011. Louis Le Méter rencontre à Yaoundé, Bafoussam et Douala  les autorités pénitentiaires, les gendarmes, les policiers, les ONG de défense des droits de l’Homme et vingt journalistes. Il assure ensuite à distance le secrétariat de rédaction de plus d’une centaine d’articles écrits par les journalistes camerounais tout en animant au Cameroun plusieurs ateliers de formation. La plupart de ces articles ont été rassemblés dans un livre, Geôles d’Afrique, imprimé à 1 500 exemplaires par Haman Mana, directeur du quotidien Le Jour, et présenté à Rennes le 30 mai 2013 lors d’une conférence de presse au Club de la Presse et d’une conférence-débat à l’Espace Ouest-France (une centaine de participants).

Ce programme européen sera suivi de deux autres : en avril 2012, est lancé, selon les mêmes principes de partenariat entre Jade et Ouest Fraternité (formation, écriture d’articles, secrétariat de rédaction, diffusion), un projet sur l’application des nouvelles règles du commerce du bois dans lequel s’est fortement investi Serge Poirot. Enfin, une partie des formations liées à un troisième projet européen décroché par Jade en préparation des élections législatives et municipales de juin 2013 a été assurée par Michel Urvoy.

 

Assurer l’avenir de La Voix du Paysan : L’opération de  parrainage lancée par l’ONG luxembourgeoise SOS Faim et Ouest Fraternité en juillet 2012 en faveur des abonnés à La Voix du Paysan (un don de 5 € pour favoriser un abonnement) a permis d’abonner 924 lecteurs pour un an (dont 194 pour Ouest-Fraternité), dont 270 se sont réabonnés. Une deuxième phase lancée en octobre 2014 par Ouest-Fraternité a permis de réunir 1 500 € pour abonner 300 lecteurs.

L’élargissement du lectorat est l’une des clés de la pérennisation de La Voix du Paysan qui perdra à la fin 2016 les financements apportés par SOS Faim. Il y en a d’autres (publicité, mutualisation de l’impression, vente de contenus sur internet…). Serge Poirot fera des propositions dans le cadre d’un mémoire de master 2 qu’il présentera prochainement.

 

Et aussi :

– Avril 2011 : Didier Laroze est élu président. Il succède à Stéphane Gallois.

– Avril 2011 : Une assemblée générale décentralisée se tient à Nantes.

– Juin 2011 : Le ministère de la Coopération subventionne notre projet Cameroun

– Octobre 2011 : Ouest-Fraternité est appelé à participer au Comité consultatif Solidarité internationale que le Conseil général d’Ille-et-Vilaine installe auprès de lui.

– 18 novembre 2011 : Bernard Boudic et Louis Le Méter animent une visioconférence publique sur les médias camerounais à la Maison internationale de Rennes.

– 12 avril 2014 : Bernard Boudic est élu président (il l’a déjà été de 2002 à 2009).

– Eté 2014 : Ouest Fraternité parraine une étudiante burkinabé en journalisme (paiement de ses frais de scolarité en 3e année d’université). En contrepartie, cette étudiante fournira une étude sur les médias au Burkina.

– Octobre 2014 : Valérie Parlan participe à un séminaire de formation organisé à Yaoundé par FB Consulting.

– Ouest Fraternité est membre de la CASI, Coordination des associations de solidarité internationale de Bretagne.

– Février 2015 : mission de Stéphane Gallois sur la numérisation auprès des journaux camerounais.

– 2015 : Bernard Boudic est membre du comité d’organisation des Assises régionales de la solidarité internationale prévues à Lorient en juin 2015.

 

 

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[1] Vu Maï Linh Huong (Le Courrier du Viet Nam), Nguyen Ngoc Tran (Saïgon Times), Do Din Than (TuoiTre), Viet (Tuoi Tre), Do Le Thang (Lao Dong), Nguyen Tuan Anh (Sinh Vien), Hong Nga Nguyen (Le Courrier du Viet Nam), Nguyên Thi Thu Hiên (VTC), Nguyên Thi Vân Anh (Vietnam.net), Vuong Bac Liën (Vietnam News), Trois Cambodgiens : Bolin Davith, Neth Pheaktra, et Bopha. Six étudiants chinois reçus au concours d’entrée à l’ESJ.

 

[2] Valérie Parlan, Michel Oriot, Serge Poirot, Stéphane Gallois, Jacky Rosier, Bernard Richard, Louis Le Méter, Pierre Gadby, Jean-Pierre Beuve, Xavier Drouadène, Vincent Robinault.

[3] En mars, Karin Cherlonneix et Louis Le Méter ; en juin Serge Poirot et Etienne Tassé ; en  décembre Vincent Robinault

et Xavier Drouadène.